L'entrée du pavillon d'argent.
En réfection... pour changer.
Des sculptures de sable. Où une petite vieille, voyant que je prends des photos, me propose gentiment de me prendre devant les sculptures. Où elle comprend pas trop quand
je lui explique que je préfère les photos où je ne pose pas devant.
Un beau jardin avec de la mousse, des plans d'eau... et un gros panneau flambant neuf vous donnant le nom du caillou. Ou comment gâcher toute l'harmonie, simplement le plaisir de
mettre des petites étiquettes. Ca et les sempiternels
panneaux vous indiquant le "SENS DE LA VISITE" pour pas qu'un fou dangereux inconscient
ne se mette
tout à coup à prendre un chemin en ses inverse.
Et là, alors que vous ruminez des idées de haute volée digne du café du commerce sur le conformisme des Japonais, vous croisez un travesti.
Fonctionne aussi avec les cascades.
Les petites mains occupées à tailler les arbustes.
Le phénix en haut du pavillon. Je quitte l'endroit encore un peu déçu malgré le jardin agréable.
Puis je tombe un peu plus loin sur un autre temple, où il n'est pas nécessaire de cracher 5 euros pour entrer (ce qui, déjà, est plaisant) et qui
en plus est moins fréquenté.
Le cimetière attenant.
Une grand-mère et ses petits enfants, partis pêcher des écrevisses et des crabes d'eau douce dans les ruisseaux.
Puis direction le Daimonji, que je pensais atteindre depuis le pavillon d'argent. Au lieu de ça je pars un peu au pif à travers la montagne (les repères le long du chemin aidant quand même)
Ci-dessus un torii perdu au milieu de nulle part.
Mais jugez plutôt.
Un malade-mental qui s'est traîné son vélo (de course) jusqu'ici.
Un des nombreux emplacements de béton où sont allumés les brasiers une fois l'an, donnant alors l'impression que la caractère est gravé en lettre de feu à flanc de montagne.
Où un petit papy super sympa me laisse un plan pour du site avec des petites explications sur la préparation des feux. Je prends le temps de le lire avant de redescendre.
Le Daimonji vu du pied.
Le dispositif servant à acheminer les grandes quantités de bois et le matériel nécessaire à la préparation des bûchers.
Peut être avez-vous déjà entendu parler de la polémique qui enfle autour de cette campagne de l'association des droits des non-fumeurs sous le slogan "Fumer, c'est être l'esclave du tabac".
D'abord, je me demande s'il existe un seul fumeur français qui ignore encore les méfaits du tabac ? Soit, cette campagne de pub s'adresse aux jeunes qui sont peu-être moins informés. Le but avoué, leur faire admettre que fumer ce n'est pas être libre et rebelle, mais faire le jeu des industriels du tabac et s'enfermer dans la dépendance. On pourra quand même s'interroger sur la pertinence de l'analogie avec le viol. A part le buzz médiatico-politique, je doute vraiment de l'existence de son efficacité.