Un daim qui n'a pas l'air d'avoir trop la pêche.
Les salauds, ils ont tué Bambi !
Tu veux ma photo ?
Direction le complexe de sanctuaires de Kasuga, comme la première fois. Ca fait
un peu étrange de repasser exactement par les mêmes endroits que lors de mon premier séjour, mais cette fois-ci il fait jour et beau.
Une desservante du sanctuaire.
Derrière ce toit, on aperçoit la cime d'un grand arbre. Vénéré comme le lieu de résidence d'un kami (divinité shintô), mais me demandez pas lequel.
Toujours les mêmes ema (plaquette votive) en forme de coeur.
"S'il vous plait, ne donnez pas de nourriture aux cerfs ! Ca les rend malades."
Thomas, jamais sans son Aquarius.
Les corbacs, véritables prédateurs de poubelles.
Un bout de bois dépassant légèrement de l'eau, ressemblant à une bestiole étrange nous observant depuis le fond.
Une des formes d'expression politique au Japon. Vous prenez un van équipé de haut-parleurs et vous vous posez à un endroit de forte affluence (ici la gare) pour tenter de convaincre les passants.
Sans grand succès la plupart du temps.
Une petite soif ? Que diriez vous d'un petit gallon de bière ou bien de whisky.
Existe aussi en version pour adulte (10 litres)
Vous avez peut-être remarqué sur d'autres photos les nombreux messages écrits sur les murs de la maison de Shôji où nous étions hébergés. Avant de quitter les lieux, Thomas à son tour laissera
une trace de notre passage.
Carnet du Japon :
- mosaïque
- la grosse loche
Aujourd'hui Nara, ancienne capitale impériale proche de Kyôto, aujourd'hui haut lieu touristique regorgeant de temples.
Toujours les cerfs qui se baladent en liberté un peu partout.
Pour leur propre santé, il est interdit de donner leur donner de la nourriture, sauf les petites galettes prévues à cet effet et vendues dans presque tous les commerces. Cette gamine qui vient
d'en acheter un paquet est sur le point de se faire assaillir par par une dizaine d'entre eux. Et quand ils savent qu'il y a de la bouffe, ils sont plutôt insistants. Vous la voyez rigoler sur
cette photo, mais quelques secondes plus tard, submergée par le nombre, elle lâchera tous ses gâteaux et partira en courant et en criant.
Dans le jardin Yoshiki-en, attenant au jardin Isui-en (celui que j'avais visité la première fois), au moins aussi joli et de surcroit gratuit pour les touristes étrangers.
Un geai.
On passe ensuite au Tôdai-ji, le monastère abritant, entre autres, le premier et le plus élevé des deux grands Bouddhas (Daibutsu) érigés au Japon (le second étant celui du Kamakura dont j'ai déjà posté quelques photos).
Ici le bâtiment abritant la statue monumentale, le Daibutsuden (la construction en bois la plus élevée au monde).
Sur la galerie, une statue de l'arhat
(terme signifiant sage ou méritant) Binzuru (aka Pindola Bharadvaja en sanscrit), sensée guérir les humains
de leurs soucis de santé. Il suffirait pour cela de toucher la partie de la statue correspondant, puis la partie de son corps qui nous fait souffrir.
Une des deux statues de roi gardien (Shitennô, normalement au nombre de quatre) présentes dans le bâtiment.
Dans un des piliers est aménagé une excavation (parait-il de la taille d'une narine du grand Bouddha). Pouvoir passer à travers serait un présage de longue vie. Vous pouvez donc voir des classes
entières d'écoliers faire la queue pour passer à travers le pilier, avec un adulte qui tire, un qui pousse et le photographe qui immortalise ce moment répétant toujours la même phrase ("Relève la
tête !") donnant à l'ensemble un aspect assez surréaliste.
Mais en vidéo c'est plus parlant.
L'autre roi gardien.
Le grand Bouddha en question. Plus imposant que véritablement beau. Réalisé en bronze (sa réalisation épuisa d'ailleurs à l'époque les réserves de l'archipel) il mesure une trentaine de mètres de
haut. Il fut en partie détruit lors d''incendies, ce n'est donc pas la statue originale que vous pouvez voir aujourd'hui.
Des groupes d'écolier et de collégiens se succèdent pour la visite.
Un des caractères inscrits à même la montagne, ici le
caractère 大 signifiant grand. Mais il ne s'agit pas du plus petit
des deux (logique) situé à l'ouest de la ville et non pas du daimonji situé à l'est et qui pour le coup est lui
vraiment imposant (mais je vous en reparlerai plus tard).
Petite balade autour du complexe de temples et sanctuaires du Daitoku-ji.
Plein de petites ruelles calmes idéales pour se perdre.
Puis traversée du parc Funaokayama.
Le daimonji dont je parlais plus tôt, il a quand même plus d'envergure (je précise que là il est à plus de 6km).
On est dimanche, des pères jouent au baseball ou au foot avec leurs enfants dans le parc.
La vue de la ville depuis le point le plus élevé de la colline.
Parce qu'il me reste un peu de temps, je refais encore un petit tour dans les ruelles autour du Daitoku-ji.
Après avoir aperçu les derniers rayons du soleil, direction le sud de la ville pour aller voir le sanctuaire Fushimi Inari.
La divinité Inari est souvent symbolisé par le renard, on ne s'étonnera donc pas d'en trouver à foison...
...ça et des toriis, en enfilade le long du chemin qui grimpe à travers la montagne et tellement nombreux qu'on a parfois l'impression d'être sous un tunnel.
Où je tente de me débrouiller avec les moyens du bord pour trouver un point d'appui stable et pouvoir obtenir des photos pas trop floues, car comme un couillon j'ai oublié le pied que m'avait
donné Thomas.
Ça marche plus ou moins mais c'est galère et ça laisse pas beaucoup de possibilités quant au cadrage.
Mais j'arrive quand même à en faire quelques-unes pas trop crado.
Pas grand monde dans le dernier métro.